Comment bien tirer à la sarbacane ?
Pour bien tirer à la sarbacane, il est nécessaire de prendre en compte différents éléments dont la posture, le positionnement sur le pas de tir, le chargement et la tenue de l’arme, la technique de visée et du souffle.
La posture et le positionnement sur le pas de tir
Importante pour bien tirer, la position du corps doit être confortable et stable. Selon ses préférences, le tireur peut avancer un pied ou garder ses jambes au même niveau. Sa posture est considérée comme bonne lorsqu’il effectue un mouvement naturel et lève directement la sarbacane en direction de la cible. Si elle est mauvaise, il ne doit surtout pas effectuer un mouvement des bras ou du tronc. Il doit simplement changer le positionnement de ses pieds. Pour obtenir un bon résultat, il faut avant tout trouver une bonne position naturelle ! Une fois dénichée, il ne reste plus qu’à viser et à tirer.
Le chargement et la tenue de la sarbacane
Avant de charger la sarbacane, il est indispensable de vérifier que le fût soit bien libre. Il faut alors pousser la fléchette dans l’embouchure de sécurité avec le pouce jusqu’à ce qu’un petit clic se fasse sentir. À partir de ce moment, la sarbacane est considérée comme armée. Si on la penche verticalement, la fléchette ne doit pas glisser. Pour tirer, il suffit de prendre sa respiration et de poser sa bouche sur l’embouchure. Ensuite, il faut simplement diriger le viseur vers la cible et souffler d’un coup sec.
La technique de visée
Pour bien viser, il faut prendre en compte la puissance du souffle, la taille et les capacités visuelles du tireur. Lorsque l’utilisateur se place à environ deux mètres de la cible, il réalise que pour toucher son centre, il doit déjà effectuer un petit décalage du canon (en vertical et en latéral). Après plusieurs essais, il recule d’un mètre et recommence à tirer. En principe, le décalage doit augmenter. Il répète l’opération jusqu’à atteindre la distance de tir officielle de dix mètres. Tout en reculant, le tireur apprend à régler son décalage et son souffle. Utilisée par les débutants, cette technique permet d’apprendre à bien viser.
La technique du souffle
Pour progresser le plus rapidement possible, il est indispensable d’acquérir une bonne régularité du coup de souffle. Permettant d’obtenir toujours la même trajectoire, il devient une sorte de réflexe avec le temps. Une fois maitrisé, le tireur n’a plus qu’à se concentrer sur le maintien du canon et la visée. Il faut en fait souffler d’un coup sec comme lorsque l’on tousse. Le souffle provient d’une contraction rapide du diaphragme et des abdominaux. Déterminant pour atteindre le centre de la cible, il est conseillé de faire quelques exercices respiratoires avant de commencer à tirer. Et oui, le souffle se travaille ! Le tireur peut inspirer et expirer par chaque narine et par la bouche. Il peut également réaliser plusieurs séries de volées « à vide ».